Personne ne meurt tant qu’il vit dans les mémoires.
C’est pourquoi, grâce à des témoignages directs, des photographies et des enregistrements en noir et blanc, l’un des plus grands chanteurs de flamenco de l’histoire espagnole a été sauvé de l’oubli : Terremoto de Jerez. Le protagoniste est défini dans le documentaire comme un héros improbable : gitan, analphabète, né dans la pauvreté et sans éducation. Son style, paradigme des sons noirs, représente la sublimation du cante jondo.
Terremoto de Jerez était au bon endroit au bon moment, au point que sa biographie se mêle et se confond avec l’histoire du flamenco lui-même. Cependant, sa mort prématurée l’a privé d’une reconnaissance universelle. 38 ans plus tard, le documentaire jette un regard direct sur sa vie, avec les témoignages de ceux qui l’ont accompagné dans son triomphe et sa mort.